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terrain de lInter-Nos (International Athletic Club) e Bécon-les-Bruyères à Courbevoie, rue Lambrechts 13 villes 1974-1997 (24) Parc des Princes (24) Stade des Ponts Jumeaux (16) 1893-1894 (2) 1895-1896 (2) terrain de lInter-Nos (International Athletic Club Bécon les Bruyères Terrain du stade francais Chronologie Le 20 mars 1892, 2 000 personnes se rassemblent sur la Pelouse de Bagatelle
pour assister à une finale dun championnat qui ne compte alors
que deux clubs. Depuis, 120 finales se sont disputées dans une vingtaine
de stade différents. Si certains sont aujourdhui totalement oubliés
(Courbevoie, Levallois), pour dautres le Brennus aura permis de forger
leur renommée (Stadium Municipal, Parc des Princes, Stade de France).
Tour dhorizon de ces différents stades. 1892 Un an tout juste après leur première confrontation, les
deux clubs se retrouvent ainsi en « finale » sur la Pelouse
de Bagatelle près du Bois de Boulogne, sur un terrain récemment
acquis et aménagé par le Polo Club de Paris. 2 000 personnes
sy rassemblent pour assister à cette rencontre de «
football-rugby ». Du jamais-vu. Les gardes du bois doivent dégager
les apprentis spectateurs qui empiètent sur le terrain. Pour lheure,
rien nest encore prévu pour séparer le terrain des
spectateurs. La rencontre arbitrée par le Baron Pierre de Coubertin se solde
par la victoire du Racing sur le score de 4 à 3. Cette finale est
la première et dernière disputée à Bagatelle.
Aujourdhui, le terrain est dédié uniquement à
la pratique du Polo. 1500 1200 Les finales 1893 et 1894 sont organisées sur le terrain de lInter-Nos
(International Athletic Club) de Bécon-les-Bruyères à
Courbevoie, rue Lambrechts. Les deux rencontres attirent respectivement
1 500 et 1 200 spectateurs et sont remportées par le Stade Français,
dabord contre le Racing, (7-3), puis Inter-Nos (18-0) qui joue portant
à domicile. Ce terrain est alors lun des mieux aménagés de la
Capitale, lUSFSA y dispute également les rencontres de son
premier championnat dAssociation en 1894. Le Racing et le Stade
profite aussi des instillation de lInter-Nos pour affronter les
premières équipes anglaises en tournée ( Oxford,
Rosslyn Park). LInter Nos disparaît peu après pour laisser place
au Cosmopolitan Club qui ne suivit guère. Le terrain est également
utilisé un temps par les Soccers de White Rovers . Actuellement,
le Rugby Club de Courbevoie évolue à lEspace Jean-Pierre
Rives situé non loin de lancien terrain de lInter-Nos. Terrain du Stade Français (Courbevoie) : 1895-1896 En 1895, la finale du championnat se tient de nouveau à Courbevoie,
mais non plus sur le terrain de lInter-Nos, mais sur celui du Stade
Français. Le club sétait installé à
Courbevoie lannée précédente sur lancien
vélodrome de la ville situé Boulevard Bineau. Le vélodrome
inauguré en 1891, le premier véritable anneau de la Capitale,
avait été abandonné presque aussitôt par ses
promoteurs. Lenceinte du Stade Français, avait accueilli lannée
précédente le match dappui de la finale du Championnat
de France dAssociation USFSA disputé entre le Standard Athletic
Club et les White Rovers (2-0). La finale de rugby se solde, elle, par
un troisième succès de rang pour le Stade français
(victoire 16-0 sur lOlympique de paris). De retour en région parisienne, la finale du championnat 1900
se tient à , sur les terrains du Racing aménagés
depuis 1893 place Collange, le long du cimetière. Un terrain selon
Charles de Brennus « où lherbe se dispute aux pierres
et aux tessons de bouteille ». Le 22 avril 1900, le Racing Club de France y lamine le Stade Bordelais
sur le score de 37 à 3. Le Racing redevient ainsi champion huit
ans après le premier titre de 1892. Disputée devant 1 500
spectateur, lexpérience levalloisienne nest pas renouvelée. Prairie des Filtres (Toulouse) La finale 1903 se dispute entre le Stade Français et le Stade
Olympien des Etudiants Toulousains (SOET), un invité surprise qui
à su se défaire en éliminatoires du Stade Bordelais
et du FC Lyon. Le rencontre se déroule sur les bords de la Garonne
à la Prairie des Filtres, terre délection du rugby
toulousain depuis 1890. Devant une foule record de 5 000 spectateurs,
les Toulousains sinclinent 16-8. En 1907, le SOET fusionnera avec dautres clubs toulousains pour
former le Stade Toulousain qui ne tardera pas à posséder
son propre stade aux Ponts-Jumeaux. La Prairie des Filtres tombera alors
en désuétude. : (1) lAS Béziers, dernier des grands clubs du Languedoc Roussillon
a voire le jour en 1911, avait également été le premier
à se doter dune enceinte à la hauteur de ses ambitions:
Inauguré en 1913, le Parc des Sports de lASB Dune capacité
théorique de 10 000 places, Sauclières accueillera pour
cette finale jusquà 20 000 personnes! Les supporters des
2 équipes avaient envahi le stade six heures avant le coup denvoi
pour prendre dassaut les places non numérotés. Des
gradins de fortune seront également aménagés à
la va vite. Par la suite cest à Sauclières que sécriera
la légende de lAS Béziers qui y remportera 11 Brennus,
dont dix de 1971 à 1984! Depuis le départ des rugbymen de
Sauclières en 1989 pour le Stade de la Méditerranée,
lenceinte est dédiée au football. Le 5 avril 1908, les deux Stades se retrouvaient une septième
fois en finale et pour la cinquième fois de suite! Ce sera la dernière.
Après sêtre incliné les quatre fois précédentes
contre les Bordelais, les Parisiens se défont devant 10 000 spectateurs
des Girondins (16-3). Ce huitième titre devait être le dernier
du Stade avant celui de
1998. La réforme du championnat qui
dès lannée suivante ne garantit plus une place de
finaliste à un club parisien ny est pas étrangère. Cette dernière finale bordelo-parisienne se déroule au
Stade du Matin (actuel Stade Yves-du-Manoir). Il en sera de même
en 1913 et en 1923. Le site avait été reconverti en 1907
par le journal « Le Matin » (doù son nom) pour
y faire disputer des rencontres dathlétisme, de football
ou de rugby. Le Racing en fera son domaine et uvra de toute son
influence pour en faire le Stade Olympique des Jeux de 1924. En quelques
mois, lenceinte sagrandira alors et atteindra 40 000 places,
puis 60 000 places en vue de la Coupe du Monde de Football 1938, dont
elle accueille la finale. Véritable temple du sport français jusquà
la reconstruction du Parc des Princes en 1972, lenceinte deviendra
le lieu de prédilections des équipes de France de rugby
et de football durant près de 50 ans. Pourtant, et très
étonnamment, la finale du championnat 1923 sera la dernière
disputée à Colombes. Avec linauguration du Stade du Matin (Colombes) en 1907, le Racing
délaisse rapidement Levallois. Le terrain nexiste plus aujourdhui. Béziers et Narbonne seront les deux seules villes moyenne à
avoir eu droit aux honneurs de la finale. Depuis, seuls Bordeaux, Toulouse,
Lyon et Paris (sans oublier Barcelone) auront accueilli la finale. 1930 En 1920, Bordeaux avait une nouvelle fois accueilli la finale du championnat
à Sainte-Germaine. Quatre ans plus tard, la donne avait changé,
et un nouveau stade avait vu le jour à Bordeaux: Le parc Lescure.
Tout juste inauguré le 24 mars précédent, lenceinte
accueille sa première compétition dimportance dès
le 24 avril en recevant Toulousains et Perpignanais pour une réédition
de la finale 1920. Plus réalistes, les Toulousains lemportent
3-0 devant 20 000 spectateurs. Lenceinte, rachetée par la mairie bordelaise en 1934 sera
totalement réaménagée dans la perspective de la Coupe
du Monde 1938, Lescure pourra alors accueillir jusquà 26
000 spectateurs, puis un peu plus de 40 000 suite à la disparition
de la piste cycliste. La capacité de lenceinte sera ensuite
ramenée à 34 000 places après lorganisation
de la Coupe du Monde 1998. Après cette première finale, Lescure en accueillera dix
par la suite. A loccasion de la dernière tenue de la finale
à Lescure en 1971, Bordeaux fêtera le premier des dix titres
remportés par les Bittérois dans les années 70 et
80. Si aujourdhui, Lescure, rebaptisé depuis Stade Chaban
Delmas, na plus droit aux honneur des finales (réservées
au Stade de France), il continue à régulièrement
accueillir des demi-finales de Top 14. 1943-1946 Lenceinte inaugurée cinq ans plus tôt est alors ceinturée
par une piste cycliste et de tribunes pouvant accueillir 3 200 personnes
assises. Dirigée par Henri Desgranges, directeur de lAuto-Vélo
et futur fondateur du tour de France, le vélodrome accueille larrivée
du premier Tour de France en 1903, ainsi que
les 64 arrivées
suivantes! Lenceinte reçoit également de prestigieuses
rencontres de football (finales du Championnat USFSA, première
rencontre de léquipe de France disputée en France
contre la suisse en 1905, etc.), ainsi que, bien sur, des rencontres de
rugby. Outre cette finale 1902, le vélodrome habite aussi les finales
1906 et 1910, la première rencontre du XV de France contre les
All Blacks en 1906, etc. Devant le succès populaire, lenceinte est par la suite agrandie
et peut bientôt accueillir jusquà 10 000 personnes
(la finale 1910 entre Lyon et Bordeaux se joue ainsi devant 8 000 supporters).
Dans le cadre des Jeux Olympiques de 1924, sa capacité passe à
20 000 places. Dans la foulée des Jeux, la Ville de Paris signe
un contrat de concession de quarante ans avec le quotidien sportif LAuto
qui met en route sa reconstruction. En 1932, après 270 jours de travaux, lenceinte rouvre ses
portes. Elle dispose alors de 45 000 places, ainsi que dune nouvelle
piste cycliste. Ecrin majestueux, le nouveau Parc des Princes doit toutefois
attendre plus de trente ans avant quune nouvelle finale y soit organisée
(les finales des années 20 et 30 sont pratiquement toutes disputées
en Province). En 1942, à loccasion de la reprise du championnat,
le vainqueur de la zone libre (SU Agen) y affronte le vainqueur de la
zone occupée (Aviron Rayonnais) en finale. 28 000 spectateurs (record
daffluence égalé pour une finale du championnat) assistent
à la victoire des Basques (3-0). Lévénement se déroule ainsi au Parc des Princes
jusquen 1946, signant en 1944 un nouveau record daffluence
avec 35 000 spectateurs. Le championnat ne reviendra à Paris quen
1974 dans un Parc des Princes entièrement rénové.
Il y signera ,cette fois, un bail de 25 ans. Le championnat connait en 1909 sa première grande réforme
depuis louverture aux clubs venus de Province . Désormais,
chaque comités (11 alors) enverra son représentant concourir
en matchs éliminatoires jusquà la finale. Ainsi se
retrouve le 4 avril 1909 sur la pelouse de Toulouse deux représentant
de la Province: Le vieux habitué du Stade Bordelais et le petit
nouveau du Stade Toulousain. Lexpérience bordelaise fera
la différence et le Stade simposera 17-0 devant les yeux
de 15 000 toulousains dépités. Avec six titres, le SBUC
affiche alors le deuxième plus beau palmarès du rugby français.
Il remportera son dernier titre deux ans plus tard. Né en 1907 de la fusion du SOET (finaliste de la compétition
en 1903) et dautres clubs toulousains. Le Stade Toulousain navait
pas tardé à se forger une enceinte à la hauteur de
ses très hautes aspirations. Grâce à une souscription
lancé par le président du stade, un certain Ernest Wallon,
une enceinte dédiée au rugby et au Stade avait été
inaugurée dès 1907: le Stade des Ponts-Jumeaux. Lenceinte
sera modernisée en 1921, puis baptisée du nom dErnest
Wallon. A la fin des années 70, les Toulousains seront expropriés
de leur stade, et trouvera refuge non loin de là, aux Sept-Deniers. Avec 16 finales, aucun autre stade de Province na eu plus droit
aux honneurs du Brennus que les Ponts-Jumeaux. En 1951, le championnat qui compte 48 équipes regroupées
en huit poules de six sest installé à Toulouse. Après
quatre dernières éditions jouées au Stade des Ponts
Jumeaux, la finale 1951 entre Tarbes et Carmaux (victoire de Carmaux 14-12),
se déroule pour la première fois au nouveau stade municipal
de la ville. Le Stadium devient à cette occasion la troisième
enceinte toulousaine, après la Prairie des Filtres et les Ponts
Jumeaux, à accueillir la manifestation. Situé sur lîle du Ramier, le projet du Stadium remontait
au début des années 30, mais navait pas abouti à
la vue du contexte mondial. Le projet repris à la libération
permet la réalisation dune vaste enceinte de 40 000 places.
Jamais inauguré officiellement, le stade ouvre ses portes en 1949
et devient aussitôt le temple du football toulousain. Lenceinte
sera rénovée en 1984, puis en 1998, et enfin en 2016. Sa
capacité est aujourdhui de 33 150 places. Au total, le Stadium accueillera 13 finales au total en 22 ans. Le stade
connaîtra même linsigne honneur dêtre, à
ce jour, la dernière enceinte de Province à accueillir lévénement
le 12 mai 1974. : 1957, 1961, 1965, 1969 et 1972 (5) uvre le larchitecte lyonnais Tony Garnier, le Stade Gerland
avait été inauguré en 1926. Dabord destiné
à la manifestation de sports de masse, lenceinte se tournera
vers un sport plus élitiste avec larrivée de lOlympique
Lyonnais en 1950. En vue de lEuro 1984, Gerland verra sa capacité
portée de 40 000 à près de 52 000 places. Les travaux
rendus nécessaires par lorganisation de la Coupe du Monde
1998 rabaissera ensuite la capacité de Gerland à 41 000
places. A terme, Gerland pourrait se tourner essentiellement vers le rugby. Il
serait en effet question de réaménager Gerland, une fois
que lOL laura quitté pour son nouveau stade. Le Lyon
Olympique Universitaire, descendant du FC Lyon, champion en 1908, pourrait
alors en profiter. Enfin, il faut signaler que tout comme Bordeaux, si
Gerland na plus accueilli de finale depuis plus de 35 ans, il continue
a régulièrement recevoir des demi-finales de Top 14. : 1974-1997 (24) Devant la volonté étatique daménager un grand
stade national à même de prendre le relais du vieillissant
Colombes, la reconstruction du Parc était lancée. Le projet
est publié dans la presse début 1969: luvre,
toute en béton armé, offrira une capacité de près
de 50 000 places, toute assises, et présentera un visage résolument
moderne. Le premier match sy déroule le 25 match 1972. Plus grande et plus moderne enceinte de France, le Parc accueille bientôt
lensemble des manifestations qui compte dans le sport français:
rencontres du XV de France, et du Onze bleu, finales de la Coupe de France
de Football, et bien sur, finales du Championnat de France de rugby. lenceinte
accueillera également six finales de Coupe dEurope (cinq
en football, et une en rugby), des rencontres de Coupe du monde de football
et de rugby, ainsi que la finale de lEuro 84. La première finale du championnat sy dispute le 12 mai 1974,
et oppose lAS Béziers au RC Narbonne. A cette occasion, les
Bitterois remportent leur quatrième titre (16-14) devant 40 609
spectateurs, signant ainsi un nouveau record daffluence. Désormais
lévènement ne se déroulera plus quau
Parc. Sur les 24 finales disputées au Parc, celle de 1985 entre
le Stade Toulousain et le RC Toulon (36-22) sera celle qui attirera le
moins de public avec 37 000 spectateurs. : Le 31 mars 1997, le Parc abrite sa dernière finale entre le Stade
Toulousain et Bourgoin. 43 841 spectateurs assistent alors aux adieux
au Parc, et à la victoire toulousaine (12-6). Désormais
le Parc seffacera au profit de la nouvelle enceinte françaises
de référence: le Stade de France. Plus grande, plus moderne,
mieux desservie, le choix du Stade de France simpose de lui même. En juillet 1992, la FIFA avait décerné la France pour organiser
la Coupe du Monde 1998. Le cahier des charges stipulait que la finale
se tienne dans un stade de 80 000 places. LEtat allait alors mettre
en branle le projet « Grand Stade ». Les travaux débutaient
en mars 1995, la première pierre était posée en septembre,
et finalement le « Stade de France » ouvrait ses portes en
janvier 1998. La FFR profite de ce nouvel écrin pour y transporter dès
1998 lépreuve reine du rugby français. Le 16 mai 1998,
le Stade Français retrouve lépreuve dans ce tout nouveau
stade, plus de 60 ans après lavoir quittée en 1927!
Devant 78 000 spectateurs (nouveau record daffluence, évidemment),
le Stade Français reconquérait le titre en dominant lUSAP
34-07. Depuis, hormis la finale 2000 qui sest jouée en plein
mois de juillet devant 45 000 personnes, aucune finale na attiré
moins de 75 000 spectateurs. Le Racing y domine Toulon devant 99 124 spectateurs, un record toutes
catégorie confondue pour ce qui est du rugby (à XV) de club. |